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Pourquoi on aime se faire peur

Pourquoi on aime se faire peur

Vous avez une minute :


On sait qu’on va flipper mais on le fait quand même. On regarde un film d’horreur, on visite une maison hantée, on saute à l’élastique, on écoute des histoires angoissantes. Bref, on adore avoir la trouille.
Deux explications.
 
Le cerveau associe peur et plaisir
Face à une situation angoissante, le cerveau déclenche une réponse « combat ou fuite » qui provoque augmentation du rythme cardiaque, accélération de la fréquence respiratoire, dilatation des pupilles, libération de dopamine et d’adrénaline. Or, ces réactions physiologiques sont identiques quand nous ressentons un plaisir intense. Entre peur et euphorie, tout se mélange. Surtout quand on a conscience qu’on est – en vrai - en sécurité. La sociologue Margee Kerr précise : « avoir peur dans un endroit sûr est une source d’agrément, de bien-être physique et peut même apporter un élan de confiance en nous rappelant que nous sommes assez forts pour surmonter une situation terrifiante ».
 
On crée des liens solides
Du monstre du Loch Ness à Halloween, les mythes et pratiques culturelles fondés sur le danger et l’épouvante sont partout. « Nous nous effrayons depuis toujours. C’est une façon de nous unir les uns aux autres et de partager des émotions fortes », poursuit M. Kerr. Flipper à deux favorise donc le rapprochement. On dit ça…

Vous avez plus d’une minute ?


Lisez l’étude de Margee Kerr (pas encore traduite) et enchaînez avec un classique : Psychose, Shining ou l’Exorciste. Sans oublier Twin Peaks, la série culte de David Lynch dont la nouvelle saison est attendue en 2017.
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